Génotypes du papillomavirus humain chez les femmes VIH séropositives au cours et en dehors de la grossesse à Lubumbashi en République démocratique du Congo

Auteurs

  • Arthur Munkana N. Faculté de Médecine, Université de Lubumbashi, Département de Gynécologie-Obstétrique
  • Yves Isango I. Faculté de Médecine, Université de Lubumbashi, Département de Gynécologie-Obstétrique
  • Michel Kasonga K. Université de Lubumbashi, Faculté de Médecine, Département de Gynécologie et Obstétrique
  • Christian Mushemuka B. Université de Lubumbashi, Faculté de Médecine, Département de Gynécologie et Obstétrique
  • Éric Kasamba I. Faculté de Médecine, Université de Lubumbashi, Département de Sciences Biomédicales avec la collaboration du Laboratoire des Cliniques Universitaires de Lubumbashi
  • Claude Mwamba M Faculté de Médecine, Université de Lubumbashi, Département de Médecine interne
  • Boaz Bakamwimba K Université de Lubumbashi, Faculté de Médecine, Département de Gynécologie et Obstétrique
  • Hermann Tamubango K Université de Lubumbashi, Faculté de Médecine, Département de Gynécologie et Obstétrique
  • Zambèze Kakoma S Université de Lubumbashi, Faculté de Médecine, Département de Gynécologie et Obstétrique
  • Véronique Fontaine Faculté de Pharmacie, Université Libre de Bruxelles, Unité de Microbiologie, Chimie Bioorganique et Macromoléculaire
  • Prosper Kalenga KM Université de Lubumbashi, Faculté de Médecine, Département de Gynécologie et Obstétrique; Département de Sciences Biomédicales avec la collaboration du Laboratoire des Cliniques Universitaires de Lubumbashi

Mots-clés :

Papillomavirus Humain, Génotypes, VIH, Grossesse, Lubumbashi

Résumé

Contexte et Objectif : L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence de l’infection à PVH et de décrire la distribution des PVH à haut risque oncogène dans les populations vulnérables comme les femmes infectées par le VIH qu’elle soient enceintes ou non.

Méthodologie : Une étude descriptive transversale analytique a été menée du 01 au 31 octobre 2019 aux CUL, elle a porté sur 95 patientes. Le diagnostic de l’infection à PVH et celui de l’infection à VIH ont été posés par polymerase chain reaction (PCR). L’identification des génotypes du PVH a été faite par la méthode INNO LIPA sur des secrétions cervico-vaginales. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS 20 et l’approbation du comité d’éthique médicale de l’Université de Lubumbashi a été obtenue.

Résultats : La prévalence globale de l’infection à PVH était de 71,57 % (IC à 95% [62,51-80,65]) alors que celle de l’infection à PVH à haut risque oncogène était de 54,17 % (IC à 95 % [34,24- 74,1]). Par ailleurs, 24 génotypes distincts ont été identifiés et répartis de la manière suivante : 13 génotypes à haut risque oncogène (16, 18, 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59 et 68) ; 5 génotypes à risque oncogène intermédiaire (26, 53, 66, 73 et 82) et 6 génotypes à bas risque oncogène (11, 40, 43, 44, 54 et 70). Enfin, 8 des 9 génotypes cibles du vaccin nanovalent anti- PVH ont été retrouvés dans notre série.

Conclusion : La prévalence de l’infection à PVH était très élevée chez les femmes vulnérables de Lubumbashi, la distribution des génotypes du PVH variait selon qu’elles étaient infectées par le VIH ou non et selon leur statut gravidique. Les HR-PVH constituent majoritairement la cible du vaccin nanovalent anti PVH.

 

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Publiée

01-09-2023

Comment citer

Arthur Munkana N., Yves Isango I., Michel Kasonga K., Christian Mushemuka B., Éric Kasamba I., Claude Mwamba M, Boaz Bakamwimba K, Hermann Tamubango K, Zambèze Kakoma S, Véronique Fontaine, & Prosper Kalenga KM. (2023). Génotypes du papillomavirus humain chez les femmes VIH séropositives au cours et en dehors de la grossesse à Lubumbashi en République démocratique du Congo. Revue Africaine De Médecine Et De Santé Publique, 8–10. Consulté à l’adresse https://rams-journal.com/index.php/RAMS/article/view/157