Les occlusions veineuses rétiniennes : facteurs étiologiques et évolutifs des patients suivis aux cliniques universitaires de Lubumbashi

Auteurs

  • Ngoie Maloba V Ophtalmologue, Professeure ordinaire, cliniques universitaires de Lubumbashi
  • Ongala Omombo E. Médecin généraliste, polyclinique blessing de Lubumbashi
  • Kanku Mbuyi Joseph Médecin en spécialisation en ophtalmologie, cliniques universitaires de Lubumbashi
  • Lukinga Witanene JP Médecin en spécialisation en ophtalmologie, cliniques universitaires de Lubumbashi

Mots-clés :

occlusions, veineuses, rétiniennes, épidémiologie

Résumé

But : déterminer les facteurs étiologiques et évolutifs des patients d’occlusion veineuse rétinienne suivis aux cliniques universitaires de Lubumbashi.

Méthode : étude descriptive transversale à récolte rétrospective des données, réalisée aux cliniques universitaires de Lubumbashi, prenant en compte les dossiers médicaux des patients ayant présenté une occlusion veineuse rétinienne au cours de la période allant de janvier 2012 à décembre 2022 soit 10 ans. Les variables d’intérêt étaient : l’âge, le sexe, les facteurs de risque, le motif cde consultation, l’acuité visuelle initiale et finale, l’aspect du segment antérieur et du fond d’oeil, la pression intraoculaire, la forme clinique, le délai de prise en charge et l’évolution des patients.

Résultats : L’occlusion veineuse rétinienne a été diagnostiquée chez 30/33041 patients soit 0,09%. L’âge moyen des patients était de 50,8± 13,9 ans. Le sexe masculin représentait 53,85 %. L’hypertension et le diabète étaient retrouvés respectivement chez 57,69% et 26,92% de patients. L’occlusion de branche veineuse rétinienne était présente dans 69,23% des cas contre 30,77% d’occlusion de la veine centrale de la rétine.  L’œil gauche atteint à 61,54% contre l’œil droit avec 38,46%. Le délai de consultation était de 5 à 20 semaines. La forme ischémique était prédominante, l’acuité visuelle initiale était <1/10 chez 65,38%. L’hémorragie intrarétinienne était présente chez 96,15% de yeux.  Tous les patients avaient bénéficié d’une photocoagulation panrétinienne aux rayons laser vert associée soit à l’injection intravitréenne d’acétonoide de triamcinolone soit d’anti VEGF (avastin) selon le cas.

Conclusion : les occlusions veineuses rétiniennes sont rares mais graves. Elles nécessitent une prise en charge urgente et adéquate afin d’éviter la survenue des complications qui conduisent à une cécité irréversible.

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Publiée

04-02-2025

Comment citer

Ngoie Maloba V, Ongala Omombo E., Kanku Mbuyi Joseph, & Lukinga Witanene JP. (2025). Les occlusions veineuses rétiniennes : facteurs étiologiques et évolutifs des patients suivis aux cliniques universitaires de Lubumbashi. Revue Africaine De Médecine Et De Santé Publique, 8(1), 228–238. Consulté à l’adresse http://rams-journal.com/index.php/RAMS/article/view/459

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